J’aime dessiner une ville dont l’entropie se met bientôt à hanter la page ; métaphore elle-même de cette ville en croissance -jungle urbaine en augmentation démentielle.
Je voudrais toujours la voir avoisiner les « vraies » jungles, celles que j’ai photographiées. La nature est belle, qui nécessite ce rendu brut. La photographie argentique en préfigure le medium dédié ; la laideur sublime de l’urbanité dévorante, elle, ne l’est que parce que le trait vient en fictionnaliser la forme.
Là où le désordre des villes augmente, celui des jungles tend à être maîtrisé, contrôlé, organisé selon l’utilité que l’homme lui consent.